Éditorial invité - Gestion des symptômes : ce que nous savons et comment nous agissons

Authors

  • Celeste Johnston

Abstract

Les sciences infirmières considèrent les symptômes comme des perceptions ou des expériences qui sont souvent sources de désarroi, contrairement à l'optique médicale qui juge que les symptômes sont essentiels au diagnostic. L'atténuation des symptômes douloureux est au coeur même des soins infirmiers depuis leur création. Dans son livre Notes on nursing : What it is and what it is not, Florence Nightingale fait valoir que le soulagement de la douleur et de l'inconfort est au coeur même des soins infirmiers (Nightingale, 1946). On sait beaucoup de choses sur certains symptômes douloureux, notamment sur la douleur, mais moins sur d'autres. Les mécanismes de la douleur, les facteurs qui l'exacerbent, les agents pharmacologiques qui permettent de l'atténuer et les mesures de confort qui l'apaisent ont tous été étudiés par différentes disciplines, notamment par les sciences infirmières. Il existe même des manuels sur le traitement infirmier de la douleur où ces données sont décrites en détail (Donovan & Watt-Watson, 1992). Il existe néanmoins encore certaines données qui portent à croire que les infirmières n'utilisent pas à bon escient les connaissances qu'elles ont sur le traitement de la douleur (Abbott et al., 1992; Donovan, Dillon & McGuire, 1987), particulièrement chez les enfants (Johnston, Abbot, Gray-Donald & Jeans, 1992; Schecter, Allen & Hanson, 1986). Cela s'explique en partie par le manque d'homogénéité des connaissances et des croyances sur la valeur d'un changement de pratique chez les infirmières. Dans ce numéro, Howell, Foster, Hester, Vojir et Miller ont traité de l'application d'un programme de traitement de la douleur pour les infirmières dans un cadre pédiatrique. Elles y décrivent clairement le processus d'acquisition des connaissances par

Published

1996-04-13

Issue

Section

Editorial