Breast-Milk Sodium as a Predictor of Breastfeeding Patterns

Résumé

La présente étude reproduit en partie et poursuit une étude antérieure qui concluait que le taux élevé de sodium contenu dans le lait maternel (LM [Na+]) au début de la lacto-genèse pouvait aider à prédire un allaitement maternel déficient. Du lait maternel extrait au jour 6 de la période postpartum a été utilisé pour la présente étude. En conformité avec les résultats de l'étude précédente, on a constaté que chez 80% des femmes dont le lait affichait un taux de LM [Na+] de 16 mmol/L ou moins au jour 6, le taux de sécrétion lactée demeurait élevé à la quatrième semaine, comparé à 50% chez celles pour qui le taux LM [Na*] était élevé (x2=4,05, df =1, p=0,04). Cette différence était encore plus marquée chez un sous-groupe de femmes pour lesquelles on avait prédit un risque de sécrétion lactée insuffisante, se fondant sur les variables de qualité du soutien reçu et de l'attitude éprouvée à l'égard de l'allaitement. Au sein de ce dernier groupe, chez 75% des femmes pour qui le taux LM [Na+] était faible, on observait une sécrétion lactée élevée à la quatrième semaine de la période postpartum, alors que ce pourcentage n'était que de 22% chez celles affichant un taux LM [Na+] élevé (x2=0,65, df=1, p=0,01). Par contraste, chez les femmes à faible risque, les taux de LM [Na+] n'ont pas été associés à une variation du taux de sécrétion lactée (allaitement soutenu dans 89% des cas pour le groupe au taux de sodium faible et dans 82% des cas pour le groupe au taux de sodium élevé). Par conséquent, une baisse normale du taux de LM [Na+] laisse prévoir de meilleures chances d'allaitement soutenu. Or, la valeur de prédiction de cet indice semble s'accroître lorsque celui-ci est combiné aux variables psychosociales que sont la qualité du soutien reçu et l'attitude de la mère à l'égard de l'allaitement.