Les rapports entre sujet et objet de la connaissance sont loin d'être anodins

Auteurs-es

  • Christine Ceci

Résumé

Jusqu'ici, les débats portant sur la question de la connaissance en sciences infirmières ont surtout cherché à déterminer quels types de connaissances pouvaient s'avérer les plus pertinents ou utiles à la pratique de la discipline. Nos méthodes devraient-elles d'abord et avant tout être de nature empirique? Quelle place faut-il accorder au travail interprétatif? Quelles catégories de connaissances faudrait-il privilégier? Voilà des questions auxquelles il peut sembler impossible de répondre dans l'absolu. Or, en modifiant les prémisses de la discussion, c'est-à-dire en considérant plutôt les liens qui unissent l'objet de la connaissance et le sujet qui connaît, il devient possible de réfléchir au rapport que nous entretenons à ce que nous croyons savoir et connaître. En mettant ainsi en lumière la position du sujet de la connaissance, une telle approche permet alors de voir que les questions portant sur la pertinence des connaissances en sciences infirmières sont également des questions d'ordre éthique et politique, de valeurs et de pouvoir.

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Publié-e

2016-04-14

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