Pour travailler et étudier : la migration interne des infirmières rurales du Canada

Résumé

S'appuyant sur la Base de données sur les infirmières autorisées et sur un récent sondage pancanadien, cette étude s'est penchée sur les tendances relatives à la migration interne des I.A. rurales qui ont fait leurs études au Canada. Les taux de migration interprovinciaux, variant de 11 % à 27 % selon la base de données utilisée, cache des variations beaucoup plus grandes quant aux taux de mouvement à l'intérieur des provinces, lesquels sont particulièrement pertinents en ce qui a trait à la prestation de services infirmiers dans les communautés rurales et éloignées. Parmi les effectifs infirmiers, ceux qui ont tendance à migrer sont les femmes, celles plus âgées, celles travaillant dans des dispensaires et celles vivant dans des communautés éloignées. La majorité des I.A. qui ont migré en raison de la poursuite d'études après l'obtention de leur diplôme de base ne retournent pas dans la région où elles ont originalement été accréditées. Des études ciblées portant sur la migration doivent être menées pour bien cerner les tendances précises et les variables associées à de tels mouvements, dans le but d'évaluer, de façon plus efficace, les politiques de recrutement et de rétention et d'améliorer l'ensemble de nos modèles de planification des ressources humaines œuvrant dans le domaine de la santé.